CHEMINEUR
les sentiers de l'émerveillement

2016









- DECEMBRE :


Lot of lot : jour 1 : le off :
A la base, il était question d'un duel avec yvan. (pas vraiment sérieux de ma part
l'animal étant quand même bien largement au dessus de ce qu'il me reste de potentiel)
Puis le Collectif étant passé par là, le périple se transforma en week-end doublant
un off et le trail de l'igue.
(une 
igue est un affaissement de terrain provoquant une
vaste dépression)
Départ de bordeaux à 7h00, en compagnie de 6 courageux, ce qui est finalement
pas mal, le lot n'étant pas forcément la destination la plus sexy qui soit dans
l'esprit d'un trailer.
Jonathan, yvan mrembres officiels du CTDQ, aldebert, valérie, martine et francky
avec qui je n'avais pas couru depuis l'époque des barjots des cotos.
Départ du village de saint-géry par un petit 3°, tempéré par un beau soleil hivernal.
Montée au causse nézou, passage en balcon au dessus de la vallée du lot.

Tour du causse, puis alternance de petites montées et descentes. J'essaie
de laisser martine mener la troupe afin qu'elle se familiarise avec le gps de rando
qu'elle utilisera surl les 220 kms de l'euforia (andorra ultra trail) qui ne sera pas balisé.
Nous croisons quelques chasseurs, en pleine battue, mais à l'air plutôt débonnaire.
Le fond des combes ne dégivre pas apportant un amusant contraste avec les parties ensoleillées
du parcours.


Arrivée à Vers ou nous traversons le lot.

Sans avoir les dimensions des gorges de l'ardèche, du tarn ou même de l'aveyron,
la vallée du lot ne manque pas de charme.

Un petit peu de jardinage à flanc de coteaux, sur un chemin
devenu inexistant, et retour sans encombre au départ.
Tout le monde semble avoir pris plaisir sur ces 35 kms pour 1250+.
Petit casse-croûte un poil frisquet et direction
le relais du pasturat   ou nous passerons la nuit.
Accueuil sympathique des propriétaires qui dineront en notre
compagnie. Le chauffage des chambres aurait mérité
une petite mise en route un plus précoce, mais à 35 euros
la demi-pension, les rudes trailers que nous sommes
se satisfont de cette petite fraîcheur.
Une bonne nuit de sommeil plus tard, suivi d'un
 plus que correct petit déjeuner, nous prenons
la direction de crégols pour prendre le départ du trail de l'igue.
la vidéo :
youtu.be/50AJPs-cPfs


Lot of lot : jour 2 : le trail de l'igue.
J'avais testé cette course en 2012, et même si le coût d'inscription est passé à
15 euros cela reste dans la moyenne basse
pour 26 kms. Retrait des dossards, sous une grande tente chauffée d'où j'ai du
mal à sortir pour retourner à la voiture et finir de me préparer.
Photo souvenir en compagnie de rafion qui week-end après week-end écume
les courses de france et de navarre.

10h00, départ de la course. (12 jours de coupure, pour une douleur au mollet
et 35 kms la veille rendent l'idée de course assez cocasse);
Le tracé a visiblement été modifié par rapport à 2012. En bien.
Les 15 premiers kms sont vraiment plaisants évoquant à la fois les hospitaliers, le lozère trail ou les 3 rocs.


Torsion de la cheville en début de course, et retour d'une petite pointe au mollet.... De fait j'ai le temps d'apprécier.
Le milieu du tracé pendant une demi-douzaine de kilomètres est très roulant et plutôt monotone surtout
que je suis loin des 12 kms/h..... Mais comme je suis en cie de valérie un long moment, en papotant
ça passe tout seul. La dernière partie avec un passage au dessus de la "fameuse" igue de crégols
redevient ludique et c'est en un plus que modeste 3h30 que ce lot of lot se termine.
Soupe chaude, et restauration rapide au ravito d'arrivée.
Un bon week-end au bout du bout. Simple, sans prétention et j'espère apprécié de chacun.
Bref, du Collectif Trail Don Quichotte..... 
La vidéo :
youtu.be/ArZgNmz0gag

lot of Lot : sortie Collectif Trail Don Quichotte
30 kms off et petit trail pas bling-bling le dimanche.
Petite appréhension avant ce qui pourrait être le premier
week-end élargi a d'autres participants que le noyau originel....



- OCTOBRE

Ultra Trail Guara Somontano
LA VIDEO
Fallait bien au moins 100 kilomètres pour dignement
bouclé la saison. Inscrit depuis février en compagnie
de soraya sans doute elle aussi un peu attiré
par l'autre versant des pyrénées à cause de ses
"origines". Bien longtemps que je n'étais pas venu dans le coin.....
35, 40 ans, mais les couleurs sont bien telles
que restées dans de lointains souvenirs.
Alquézar est un bien joli village ou déambuler
doit être agréable
quand la relative fraicheur des soirs d'été se dépose
sur les rues.
Un petit week-end en famille pourrait être sympa....
Retrait des dossards, rap du guara, briefing, retour au gite, repas rapide
et au lit. Réveil à 4h00 du matin.
Petite demi-heure de route pour rejoindre la
ligne de départ. Pas de problème pour se garer.
300 coureurs sur la ligne, petit coucou à sylvain
et comme d'hab en espagne grosse ambiance.

Devant ça file tout de suite bon train.
Je me cale derrière soraya en me donnant comme
objectif de la suivre le plus longtemps possible
persuadé qu'elle est bien mieux que moi.
Une première boucle de 12 kilomètres qui nous
fait traverser "asque" le village où se trouve
notre gite. Je rate mon 1er pointage, j'ai pas
compris que le bitoniau devait être introduit
dans le trou prévu à cet effet (à 50 balais mdr).
Passage dans les gorges qui rejoignent alquézar
le long de la fameuse passerelle qui orne la
page d'accueil du site de la course.
Repassage au point de départ, 12ème kilomètre.
La course commence pour de bon.
On s'élève doucement,
la plaine sur notre gauche au début, puis doucement
nous pénétrons dans la montagne.


Les arrêts aux ravitos sont rapides,
peut-être un peu trop. La course est
sympa, les montées et descentes pas trop raides
mais assez caillouteuses pour rendre l'avancée plaisante.
Nous filons plutôt bon train.
Arrivée à rodellar en 7h00 pile. Premier gros ravito
et base de vie pour ceux qui le souhaitaient.
Option non choisie, la nécessité de poser le sac
3/4 d'heure avant le départ nous ayant refroidi.
Et puis à notre passage au 43ème kilomètre il
n'est que 13h00. Trop tôt  pour se changer.
Encore une fois le pitstop est rapide.
5 minutes de plus et quelques "nouilles"
auraient peut-être été bénéfiques.
Nous repartons tranquillement, cette
section est sans doute la plus difficile
de la course. Je donne le rythme
dans la 1ère montée et soraya dans
la descente qui suit. Sur les conseils
d'un bénévole nous remplissons nos bidons
à une source. Nous sommes désormais
au fond des gorges. Soraya marque le pas.


Je fais la seconde montée vers otin. Cette
partie en surplomb des canyons  est somptueuse.
Otin, village déserté de ses habitants depuis sans
doute quelques décennies provoque en moi un
sentiment bizarre. Que la vie devait être difficile
à cet endroit, simple, mais difficile...


55 kms au GPS et 10h00.... on est pas mal.
Bagueste, hameau lui aussi déserté.
Nous prenons un peu plus de temps
Coca, un bout d'orange. Je ne mange
pas beaucoup, soraya non plus.
La nourriture embarquée ne passe plus.
et seul le pain-jambon des gros ravitos me font envie.
Nous sommes passés en mode marche active.
Les pourcentages n'étant pas énormes,
la moyenne se maintient.
Les paysages sont toujours aussi beaux.

Nous évoluons à flanc de falaises.
Kilomètre 67 : las bellostas.
Ce sera notre base de vie.
Il fait chaud sous le hangar chauffé par le soleil
tout au long de la journée.
Changement de tee-shirt et de chaussettes.
Pain-jambon, riz.... ça fait du bien.
L'arrêt est un peu long mais salvateur.
La nuit ne va pas tarder. Pendant 1h30
nous profitons de paysages moins
encaissés mais non dénués d'un charme
particulier à la région. Cette partie s'élève
lentement mais surement. Soraya
est dans le dur. La nuit est tombée.
Km 77 le point le plus haut de la course.
On grignote un bout et on repart.
Je lève le pied, un peu inquiet pour
mon binome. Je ne m'imaginais pas
la voir en difficulté. Pas mal de coureurs
nous dépassent ne remontant
guère son moral. Petite discussion,
pas question qu'elle se mette en danger.
Par contre si elle pense en être capable on ira
au bout ensemble quitte à finir à la limite de la
barrière horaire. Avant dernier ravito.
La lumière dans la nuit à l'abri du vent, le grondement
du groupe electrogène arrive à point. La perspective de 800 négatifs
aussi. Les 20h00 un moment envisagés ne sont
plus d'actualité, mais j'apprécie ce moment
de pause savourant d'avance le passage de la ligne
en duo, conclusion parfaite d'une belle année de partage.
Bien sur les derniers kilomètres sont longs
comme d'hab. Avec quelques sections bien
"casse-gueule" venant briser la monotonie
de la large piste qui majoritairement
termine la course. Au loin au dessus de la
plaine des orages éclairent le ciel.
Magnifique... Un dernier village, une dernière pose.
Je pense à la douche et au lit.
Les derniers 300+ annoncés qui me faisait
un peu peur en font à peine 250.
3h15 du matin, 21h15 de course,
la ligne est franchie.
Une dernière tranche de pain-jambon.
50 de positif pour rejoindre la voiture.
Une courte nuit de sommeil et un agréable
petit déjeuner sur la terrasse ensoleillée.
Quelques vautours tournoient dans le ciel
d'azur.  J'essaie de m'imprégner de l'atmosphère
de ce pays pour en emmener un peu avec moi.
Demain la parenthèse aura une
fois de plus pris fin.



- SEPTEMBRE

Trail du pactes des loups :
Dernière grosse sortie avant l'UTGS.
Et première virée "officielle" du Collectif trail Don Quichotte"
la vidéo :
youtu.be/15qr8tjxHuY
Début de week-end en fanfare avec une partie du
samedi après-midi à faire du bruit et à encourager
les coureurs participant à la skyrhune.
Dimanche matin la météo a changé
et malgré la douceur la crainte de la pluie est
bien présente. Ambiance champêtre.
La journée sera probablement longue
et c'est piano qu'en compagnie de soraya
nous attaquons les premières pentes.
Yvan, jonathan et pierre ont filé devant.
La douceur est douce et je suis rapidement
trempé comme rarement. Soraya donne
le tempo et tant bien que mal j'essaie
de rester dans sa roue. L'UTGS devrait
être une formalité pour elle. Quand à moi
si je suis dans le même état dans 2 semaines
la partie n'est pas gagnée. En tout cas ce trail est
ma foi bien sympa. 1ère partie en sous-bois
puis passé le col de oueil lusent on attaque la montée vers
le pas de bassia bien raide. (je me demande si on est pas allé
jusqu'au cap de castillon à 1900mètres)

Soraya m'attend au sommet.
Vraiment pas dans le coup. Le passage en crête à cet endroit est très
sympa et les nuages qui un moment laisse place à
un timide soleil nous permettent d'apprécier de jolies
paysages prenant une couleur automnale.


Décision est à moitié prise de revenir dans le coin en off.
La descente qui suit se fait de conserve.
Arrêt rapide au ravito du col de beyrède avant
de monter au signal du bassia. Soraya donne
le tempo et finit par me lacher. Le sommet
est bouché et nous redescendons rapidement.
La pluie annoncée arrive enfin et la dernière
longue descente qui aurait du être une sinécure
se complique bien.

Nous aurons droit a un bain
de boue fessier chacun avant de passer la ligne.
Au final, bien belle course ma foi.


- AOUT

Salomon Ubaye Trail :
LA VIDEO
Les Alpes, enfin....
Plus précisément les alpes de haute-provence,
et la vallée de l'ubaye (prononcez ubaille).
Pas trop confiant au départ de ce marathon, la sortie de 35 kms
3 jours avant s'était faite en monde rando et courir
s'était avéré une gageure.
Ambiance plutôt bonne enfant au départ.
400 coureurs au départ.
6 bornes de plat, et un petit 11 km/h jusqu'à
la première montée. Cool, ça faisait
longtemps que j'avais pas été aussi vite.
650+ en 6 bornes, jusqu'au col de longe.
Marche rapide en sous-bois, ça passe tout seul.
3 bornes de descente en balcon. Les alpes c'est grand,
c'est beau.... En passant le col de longe,
on a basculé et quitté la vallée de l'ubaye pour surplomber
les gorges du blachelard. Gros kif...

Descente pas trop technique à flanc de vallée. Ravito à villard d'abas
situé sur la route qui monte au col de la cayolle.
La dernière montée se fait en 2 temps. Col de la cloche,

puis le chapeau du gendarme ou il faut mettre les mains en arrivant au sommet.



La vue à 360° valait l'effort.

Reste 1500 de descente en passant par 2 cols. Les conditions sont parfaites, et cette
partie du tracé somptueuse.

La fin l'est un peu moins en redescendant vers Barcelonnette
en passant par la station de super sauze. Mais en levant les yeux vers les sommets environnant
c'est largement supportable.
A l'arrivée 6h20. à quand même plus de 2h30 des premiers,
ce qui tempère un peu la sensation de pas avoir été mal.
les alpes, c'est autre chose.... La semaine à venir sera trop courte.


- JUILLET

Andorra trail : Celestrail :
la vidéo :
www.youtube.com/watch
Que ce fût compliqué.....
Juillet, probablement le mois ou les
choses sont les plus difficiles. Sans doute
la première partie de saison dans les pattes
même si finalement le nombre de kilomètres
parcourus se réduit d'année en année.
Et puis le boulot, "alimentaire" et de fait
de plus en plus "indigeste" au fil des années.
Juste envie de ralentir, de m'assoir et de regarder
les montagnes.
L'idée de l'andorre venait de cyril. Invité
à cette balade au nom de mon passé
de barjot des cotos.
Belle inspiration que ne pas m'être inscrit
au "mitic".
Grosse expédition de 16 participants ou
je me suis laissé porter par mes compères.
Hébergements gérés par cyril et gael, transport
par denis. Merci à tous.
Départ le samedi à 0h00.

Pas vraiment transcendé par l'évènement je dois l'avouer,
je décidais de faire la course en compagnie
de Denis. Enfin si il n'était pas trop costaud
pour que je le suive. Pas loin d'une demi-douzaine de bornes
de plat en apéro. Comme il y' a 5 ans sur l'iniciatic. 
Pourvu qu'on ne les aient pas en digeo comme
par le passé.
Montée sur un petit rythme, je  pense qu'on est en dernière partie de peloton.
J'ai l'impression qu'on descend plus qu'on monte, tant mieux.
Foule au premier ravito. J'essaie même pas de m'approcher
des tables. J'ai froid aux mains. Plein des bidons à la source
et nous filons. A peine 500 mètres plus loin, arrêt d'un commun
accord avec denis pour mettre les gants. La montée
vers le refuge du coma pedrosa se passe plutôt bien.
J'espère profiter de se ravito pour me poser 5 minutes.
Peine perdu, on se croirait à un buffet  pour
les retraités du bouscat. Je fais les niveaux, et sort attendre
denis dehors. En 2011 c'était plus intimiste et j'avais apprécié
ce refuge.
La fin de montée vers portella sanfons est un poil difficile
mais le jour qui ne va pas tarder m'aide.
Le passage en crête est sympa, la descente qui suit à travers la prairie
un peu moins. ça glisse beaucoup. Et je me ramasse deux fois.
200+ pour atteindre le troisième ravito. Un peu moins de monde.
Je me pose enfin 5 minutes. Denis donne le top départ.

Globalement c'est plat et descente jusqu'à escaldès.
Denis commence à parler d'arrêt. J'essaie de ne pas penser à la même
chose. Entre la sortie au pic d'orhy et l'ubaye trail dans 3 semaines
je ferais peut-être mieux de bacher pour m'économiser.
Le souvenir de mon arrêt sur le grand raid occitan me
fait veiller à ne pas trop rentrer dans une spirale négative.
Denis s'arrête pour se soulager et nous convenons de nous retrouver
à la base de vie.
Escaldès : A peine 45 kms. Tout juste une grosse sortie d'entrainement,
et pourtant l'impression d'affronter une monstruosité.
Je pense au mitic, à la ronda..... à l'euphorie
qui me portait dans les Picos.....
Et puis c'est pour le moment pas très jolie comme course
Le lever de soleil à été décevant et n'a apporté que le jour.
Je sais que je vais repartir, juste par fierté. Bacher sur
la course enfant..... non mais. Denis m'a
rejoint un peu avant le ravito en compagnie de cécile
qui fait son premier 80 kms. Il va miraculeusement
beaucoup mieux. Long arrêt de près de 30 minutes.
Nous repartons à trois. On parle de tout et de rien
et la première ascension se fait sans trop de difficulté.

En 2011 sur l'iniciatic on avait droit à 1800+ à ce moment
de la course. ça m'aide de savoir qu'il y 'en
a 3 fois moins.
S'ensuit pas loin de 15 kms de quasi plat.
Sans grand intérêt mais nous permettant
de marcher vite. Dans un bon jour,
ces 15 kms doivent se faire en 2h00.
Ce sera sans doute un bon 2h45.
Il fait chaud mais sans plus. Les nombreux
points d'eau pour nous rafraichir nous font
malgré tout le plus grand bien.
Mes pieds chauffent. Mes pantera
me gênaient au tendon d'achille.
Mais leur remplacement par les superlight
n'était pas l'idéal. Je crème mes pieds
et nous repartons vers les dernières difficultés.
Grosse envie de dormir qui dure une
bonne demi-heure. C'est finalement
un arrosage à l'eau froide conséquent
à un abreuvoir qui me remet un
peu sur pied. Trempage de pieds
dans un ruisseau pour faire tomber la surchauffe.
Kms 68. Avant-dernier ravito.
Cécile est satisfaite de l'avance que l'on a
sur les barrières. J'ai l'impression qu'on se traine
depuis le départ. Comme quoi tout est relatif.
Dernière section.... Le morceau de bravoure
du célestrail. 750+, 200- en 5 kilomètres.
De quoi sourire en voyant ces chiffres
avant ou après l'épreuve. En tout cas
la fin de montée est bien compliquée.
heureusement que c'est la plus jolie
partie de la course.


La descente "bienlongue" comme d'habitude à la fin d'un ultra.
On a droit à juste 1,5 kms de birtume
en ville (enfin un truc positif).
Nous passons la ligne côte à côte.
Merci denis, merci cécile. Vous avez
rendu le périple agréable et m'avait
donné envie de faire des courses
en équipe.... ben oui, c'était la
première fois que je faisais ça....

En tout cas la fraicheur et l'envie
seront primordiale en octobre.
y'aurat 20 kms et 1000+ de supplément
au menu. Et 25h00 dans l'état
d'aujourd'hui, ça rique de pas passer.


- JUIN

Saint lary patou trail :
LA VIDEO
 
Drôle de course, enfin drôle de déroulement.
42 kms, un gros 3000+. En principe 8h30 sans
trop forcer. Ne connaissant pas cette partie des pyrénées,
(les souvenirs de classe de neige sont bien loin)
l'occasion de découvrir le coin était trop tentante.
Au départ plafond bas et visibilté des plus réduites.
Au moins la chaleur n'est pas de la partie.
2-3 kms de plat au départ, je traîne pas trop
histoire de pas être coincé dans la première
montée. Dans le bon wagon les 800 positifs
se font à un rythme idéal sans trop forcer.
Au coeur des nuages, il n'y a rien d'autres à
faire que se concentrer sur son allure.
La descente est peu technique et ça se trottine
bien. Les 600+ qui suivent passent facile.
Je commence à me dire que je mettrais moins de 8h00.
Enchainement de faux plats et petites montées jusqu'à
tramezaigues. A suivre la grosses bugne.

1200+ en moins de 6 kms. j'attaque sur un petit rythme
avec idée de pas trop faiblir et de pas m'arrêter.
Un poil raté. Petit stop à 700 mètres du sommet.

Je prends la roue d'un duo. 400 mètres du sommet
nouveau stop pour prendre les bâtons.
Le soleil et le ciel bleu qui apparaissent à 2000 mètres
redonnent un peu de pep's.



Arrivée au lac de consaterre,
traversée de 2 restes de névé.
En attaquant la descente je profite de la vision
de la mer de nuage. Un dernier coup de rein
poussif pour passer la dernière petite difficulté.

Bye le soleil et plongée dans les nuages.
1400 moins en 10 kms. Peut-être 7h30?
J'essaie de descendre sur un bon rythme.
Pas de mauvaise surprise, ça descend
tout le temps. 7h26 sur la ligne.
Et plutôt frais. Les 5 jours qui suivront
seront moins faciles. Rarement
les cuisses seront restées aussi dures
aussi longtemps après une course.
Malgré le dénivelé de 3200 positif
la propreté des chemins engage
à tenir un rythme soutenu
finalement  bien usant.


- Ultra trail Picos de Europa :

La vidéo : youtu.be/uSuJtsF1Kvg

Inénarrable. Juste la conjonction d'un ensemble
de faits qui donne la sensation d'un moment d'éternité
volé à la grande mécanique universelle.








- MARS


- citadelles : 70 kms :
LA VIDEO
étrange journée....étonnamment précédée d'une bonne nuit de sommeil.
Et encore une fois, les 3 ou 4 heures de pluie de la semaine tombent
peu avant le départ. Juste assez pour que le trail des citadelles
soit le trail des citadelles. Les fauves sont lachés sans fioriture
à 6h00 du matin. Et ils filent tout de suite bon train.
La tête au prochain objectif, j'essaie de tenir un rythme
"soutenu", ou plutôt de soutenir un rythme.
2h20 pour arriver à bélesta. Arrêt rapide et direction
les 2 petites bosses qui précèdent le prochain ravito.
Le rythme baisse, et cette bouillasse résultat de 4h00
de pluie est invraisemblable. Le ciel se dégage doucement
et par moment les sommets enneigés des montagnes
ariègeoises apparaissent. Christophe me rattrape
et le temps d'évoquer une sortie caroux il me laisse sur place.

Remise à niveau des bidons et direction montségur.
La montée me semble moins sympa que par le tracé du 40 kms.

L'avantage du 70 kms c'est que si l'on n'est pas trop rapide
il n' y a pas foule et on monte tranquillement.

Je jette un oeil sur la vallée, les 2 dernières fois c'était un peu
bouché. Tour de la citadelle, petite pensée pour le drame
qui s'est joué ici il y' a quelques siècles. La folie humaine
a tout aussi bien résisté au temps que les murs de montségur.
Descente sur un petit rythme vers montferrier 3ème ravitaillement.
Arrêt rapide.
Les choses se compliquent. Difficile de relancer et c'est difficilement
que la crête qui surplombe le château est atteinte.
Heureusement le terrain est sec sur cette partie.

Les moins de onze heures un moment espérés s'éloignent.
Reprise d'un peu de force en profitant du plus beau paysage
de la course. Dernier arrêt à roquefort-les-cascades
et entame de la partie la plus pénible
de la course. C'est plat un long moment quand on est
plus capable de tenir le 10km/h....
Trottinage entre 3 rubalises, puis marche entre les 2 suivantes.
Petite bugne, petite descente et mur de raissac. ça passe pas si mal.
Le long single qui précède l'arrivée se négocie finalement bien et
le toboggan d'arrivée sec se passe sans l'aide de la corde.
Week-end sympa en compagnie des courapieds.
Dans 6 semaines... ultra trail des pics d'europe.
Enfin....


- Black mountain trail :
LA VIDEO
La logique aurait voulu qu'après la demi déception
qu'était le tracé 2015 de cette course je n'y retourne pas.
Mais la promesse des organisateurs de grosses modifications
m'incita à repointer mon nez à saint-amans-soult.
Covoiturage en compagnie de denis et valérie
et petite soirée avec renaud, soraya, marianne
et valérie g. au mobil-home.
Nuit moyenne, et enthousiasme modéré sur la ligne
de départ. ça sera pas un grand jour.
Départ tranquille et mode marche dès le
premier semblant de pente. C'est boueux.
C'est froid. Les pieds sont trempés en
moins de dix minutes.

Le début de la course est bien plus sympa
que l'an dernier. Bien plus dur aussi.
10 bornes environ et plus de 1000+
en 2 heures. Les descentes sont raides,
rendues compliquées par les conditions
météo. Nous évoluons en forêt
a flanc de montagnes en surplombant
de petits cours d'eau et de petits vallons.

A 800 mètres les premières traces de neige
font leurs apparitions.

Je rattrappe soraya
qui au dernier moment a basculé sur le 55 kilomètres
en compagnie de marianne. Bref échange et je
file devant, pas trop mal à ce moment.
Puis coup de mou. J'ai froid aux pieds,
un inconfort me gagne. les coureurs du
18 kms sur cette partie commune passent
en courant. Allez donc savoir pourquoi
ça m'exaspère....

La fin de montée sur le pic de nore se fait par la route.
J'engage la conversation avec un coureur.
Ces 5 courtes minutes d'échange vident
mon esprit et le pic de nore enneigé et
balayé par le vent retrouve un peu de charme.

Cette année nous basculons de l'autre côté
de la montagne. Le contraste est saisissant
la couche de neige s'interrompt brusquement,
les nuages se déchirent et l'horizon
vers le sud se dégage, finissant de chasser
les idées noires concernant les échéances à venir.
Le chemin qui descend vers
pradelles-cabardès ressemble
à ceux du languedoc.

Je m'arrête et me pose
5 minutes sur une chaise pour profiter du
rayon de soleil qui réchauffe ce ravito. J'ai
zappé les 2 premiers. On m'annonce
qu'il reste moins de 12 kilomètres et à
peine 400+. Je musarderais bien un peu plus....
En 4 kilomètres je repasse de la douceur
au froid et à la neige. Coup de tonnerre
au pic de nore.

Un peu de grêle fouette mon visage.
Dernier ravito dans une tente chauffée.
Un coca, une tranche de jambon
et dernière longue descente
vers l'arrivée.

Je ne sens plus mes pieds
mais les cuisses fonctionnent assez pour
que cette portion passe rapidement.
Course difficile, mais au final vraiment agréable.
Le 55 kms doit être un gros chantier.
Chapeau bas aux bénévoles, souriant
et bienveillant dans le froid, la neige et le vent.
6h20 pour 36 kms, même temps que
l'an dernier sur le 50 kms.










 

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